J'ai parfois l'impression de m'être faite avoir...
Je suis née au début des années soixante-dix. Au moment où la fumée des soutien-gorges brûlés au bûcher des ambitions féministes n'était pas encore tout à fait dissipée.
C'est donc dans une belle France toute neuve que j'ai fait mon apparition, le pays où tout est possible pour les femmes....
Tout? C'te bonne blague!
Évidemment, j'ai le droit d'être femme d'affaire, astronaute, politicienne (ou chienne, rayer la mention inutile), pompier, gardienne de la paix, que sais-je encore, mais je n'ai pas, ou plutôt, je n'ai plus le droit, d'être une femme tout court!
Le hic, c'est que je n'ai pas envie de ressembler à ces pseudo femmes libérées, je ne me reconnais pas en ces harpies qui réclament les mêmes droits que ceux des hommes, comme si leur position était si enviable...
Je ne suis pas un homme, et je n'ai pas envie d'en devenir un! Je ne vois pas de rapport d'égalité dans ce que réclament ces foutues féministes, mais juste un vil désir de castration, un méchant "pousse toi de là que je m'y mette!"...
Ont-elles si peu d'esprit qu'elles ne réalisent pas qu'il ne s'agit pas d'un rapport de force, avec un vaincu et un vainqueur, mais d'une magnifique équation, où même moi, matheuse catastrophique, je vois une complémentarité, une égalité parfaite justement dans la différence.
Plutôt que de me battre pour le premier rôle, je préfère ajouter mes richesses à celles des hommes que je croise, quel que soit le domaine dont il s'agit, pour un résultat plein de surprises et de couleurs.
La richesse est dans la différence, et j'avoue que j'ai du mal à accepter le regard teinté de supériorité que posent sur moi les féministes endurcies.
Mesdames, puisqu'on n'a plus le droit de vous appeler Mesdemoiselles dorénavant, vivez votre illusion si vous le souhaitez, mais n'essayez pas de me faire suivre votre route si désertique, je préfère de loin la mienne, paisible et parsemée de fleurs...
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