samedi 11 mai 2013
Un éclat de rire tout n'oeuf!
Partant du principe qu'écrire des choses moroses ne fera pas revenir ma bonne humeur, j'ai décidé de partager avec vous une petite tranche de vie assez amusante.
Vous vous souvenez de notre "champion cycliste"? (un petit coup d’oeil par ici ) ? Eh bien on prend les mêmes, et on recommence :
L'histoire se passe vers le milieu des années quatre-vingt...en quatre-vingt six, je crois car je devais avoir quatorze ans à l'époque.
Mes parents étaient partis en Pologne avec la voiture pleine de médicaments et de matériel médical pour un hôpital (à l'époque, il manquait énormément de choses, et il fallait encore passer le rideau de fer).
La voiture, une monospace pourtant, était tellement pleine, que j'avais dû rester en France. Nos amis (le père de famille étant notre fameux cycliste) avaient proposé de me prendre chez eux pour le weekend pour que je ne passe pas les fêtes de Pâques toute seule. Je fais donc ma petite valise et je pars chez eux...
Je pensais passer un weekend tranquille, mais ils avaient prévu d'aller rendre visite aux parents du monsieur qui habitaient près du Mans. Avant le départ, sa femme me dit "tu vas voir, ils sont spéciaux, je ne m'entends pas du tout avec eux..." Ça promettait!
Nous embarquons dans la voiture : Le monsieur, sa femme, leur fille, qui a un an de moins que moi, et leur adorable petit garçon de trois ans...sans oublier le chat!
Après un trajet qui se fait dans un silence terrible...et sous une pluie battante, nous arrivons chez "la belle-mère".
C'est vrai qu'aux premiers abords, on ne devinerait pas que cette dame ne voit ses petits enfants qu'une fois de temps en temps: elle est glaciale...brrrrr.
Le Papy, lui, est plus ouvert, mais s'il a le malheur d'être un peu trop expressif, elle le toise aussitôt du regard.
La Mamy ne s'intéresse pratiquement pas à son petit fils qui est pourtant adorable, mais par contre, elle n'a de cesse de faire des câlins et de dire des mots doux au maître des lieux: Prince, un caniche toy abricot qui a tous les droits.
Pour alléger l'atmosphère, le père va faire un tour dans la campagne avec le petit et nous allons avec la mère acheter des œufs de Pâques et autres poules et lapins pour faire une surprise au petit (sa mamy ayant "oublié", nous en achetons aussi en son nom).
Le lendemain matin, nous envoyons le petit garçon avec son papa chercher le pain la boulangerie du coin, ce qui nous laisse un bon bout de temps pour cacher les œufs...malheureusement, comme la pluie n'a pas arrêté de tomber, nous sommes condamnés à les cacher au salon...
Le garçonnet revient, se munit de son petit panier, nous sortons l'appareil photo, bien sûr, et la chasse commence:
-"regarde, maman, la poule en a laisse un derrière le coussin"
-"regarde, papa, il y a un œuf cache dans le pot de fleur"
Nous sommes ravis de voir qu'il passe de bonne fêtes de Pâques quand même et la chasse se poursuit jusqu'à ce que la grand-mère trouble fête ne dise qu'il faut mettre la table (elle aurait pu attendre, vu qu'il était à peine onze heures, mais, elle n'aurait pas été casse-pieds si elle avait attendu, hein?).
Nous laissons le bambin a sa quête et nous allons et venons entre la cuisine et le salon-salle à manger quand soudain.....
Bah justement: soudain quoi?? A votre avis, qu'a-t-il bien pu se passer ce jour là pour que tant d'années après je me souvienne toujours de ces fêtes de Pâques?
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