Et si au fond, toutes mes peines n'avaient pas été vaines?
Je me dis parfois que si je n'ai pas le bonheur d'avoir des enfants, c'est tout simplement parce que j'étais destinée à autre chose...
La première fois que cette idée m'est venue, je me suis dit que peut-être je cherchais un anti-douleur, un truc qui fasse taire le manque, comme un drogué à qui on refuse sa dose...
Et puis l'idée a fait son chemin... tout doucement, comme la rivière qui creuse son lit.
Peut-être que c'était trop facile pour moi, que je n'étais pas destinée à porter mes enfants dans mon ventre, comme tout le monde (il est vrai que j'ai toujours été originale sur les bords) mais plutôt dans mon cœur.
Et puis, pour corser la manœuvre, je ne vais pas attendre neuf mois comme les autres mères, mais quelques années, sans savoir, jusqu'à la dernière minute si notre vœu sera exaucé. Comment il disait, l'autre? " A vaincre sans péril on triomphe sans gloire" ?
Finalement, il faut se faire une raison, tant qu'à ramer, autant le faire avec panache, nous avons donc lancé un nouveau combat : "l'adoption" .
Ce n'est pas gagné, mais ça a un sens, j'ai peut être été "testée" par les épreuves que j'ai traversé, genre "tiens, elle veut un môme, on va voir à quel point" .
Seulement voilà, je suis têtue, alors plutôt que de baisser les bras, je retrousse mes manches, et plutôt que de pleurer, je choisis le sourire!
Et tant qu'on y est, puisqu'on m'a refusé un enfant, eh bien nous en adopterons deux! Non mais!
Je vous soutiens dans cette longue aventure dans laquelle vous vous lancez. N'hesites pas si vous avez besoin de quoi que ce soit. Ne serais ce qu'un soutien moral. Mais comme certains disent rien n'arrive par hasard...
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