Je te découvre peu à peu, un peu comme si je regardais un peintre s'affairant devant sa toile: à chaque coup de pinceau, à chaque touche de couleur, le paysage devient plus précis, plus complet, et il faut savoir être patiente pour voir l'oeuvre dans son intégralité.
Alors je suis là, assise dans l'herbe, près d'une rivière, peut-être, et je regarde, je me tais et observe le peintre me décrire le paysage que j'ai devant les yeux à sa façon, avec ses couleurs, et ce que je découvre m'émerveille, parce que je commence à voir bien au-delà de cette image qui est devant moi, je vois ce qui est cache derrière et que l'artiste veut bien me livrer...et j'aime chaque détail de sa toile.
Tout est si simple, en fait, mais tellement difficile à expliquer. Je t'appartiens parce que je ne pourrais rien faire d'autre. Tu es la réponse à toutes mes questions. Tout ce qui faisait que pendant des années je me sentais une étrangère dans ce monde de fous a disparu le jour où j'ai croisé ta route.
J'aimerais tout savoir de toi, chaque chose que tu me livres est une pièce de plus à mon trésor, un point sur la carte de ce qui est mon monde maintenant.
Si tu savais comme j'ai adoré t'entendre parler de tes rêves, je dis "tes", mais je pourrais dire "nos"car mes rêves, tout comme moi t'appartiennent.
Ce ne sont pas des rêves ordinaires, des rêves de grandeur ou de gloire, non, ce sont ceux que tu emportes partout avec toi dans un coin de ton cœur...
Si j'avais un vœu à faire, ce serait de t'offrir ces bonheurs simples que tu mérites tant.
J'aime ces moments de pure folie où tu me fais rire aux larmes, ces moments où tu sens que ça ne va pas aussi et où tu ne recules devant rien pour...me faire plier, parce qu'au fond, même quand tu me fais rire comme ça, je suis à toi.
Tu n'écoutes pas mes prières quand je te dis que je n'en peux plus, parce que tu sais parfaitement que c'est ce qu'il me faut à ce moment là...
J'ai ce même vertige quand tu me parles du monde...tu es la seule personne que je connaisse qui ait cette même vision des choses...je me sentais seule sans toi, j'ai trouvé un écho à ma façon de vivre et ça fait un bien fou. Merci mon Amour.
C'est drôle, ce qui s'applique au rire pourrait s'appliquer aux larmes aussi.
Ces larmes que je veux t'offrir, parce que je suis consciente qu'il y en aura, qu'à certains moments, je baisserai les bras, parce que j'aurai la certitude d'avoir atteint ma limite...et je sais qu'à ce moment là aussi, tu passeras outre, parce que tu sais mieux que moi ce dont j'ai besoin, tu sais que pour toi j'irai plus loin...
C'est pour cela aussi que je t'aime, même si je sais qu'à certain moments, j'aurai envie de te haïr...
J'aime tes moments d'incertitude, aussi, de doute, comme ces instants où tu m'a parlé de ton passé, de ce qui te fait mal.
J'ai senti dans tes mots une hésitation. Et puis j'ai compris.
J'aurais voulu me fondre en toi, ce soir là, tu aurais su que ça ne changeait rien, au contraire, au lieu de m'éloigner, ça m'a fait me sentir plus proche de toi.
Ce jour là, pour la première fois je crois, tu m'as vraiment fait confiance. Je sais que c'est difficile pour toi.
J'en suis consciente à chaque instant, et je ne prends rien pour acquis.
Ta voix, c'est la chaleur d'une cheminée un jour de neige, je pourrais utiliser mille mots pour décrire ce que je ressens quand tu me parles, je n'y parviendrais toujours pas...
Et puis il y a les cailloux du Petit Poucet...toutes ces petites choses que tu sèmes ça et là au détour des chemins...
Tous ces détails qui te semblent peut être anodins mais qui ont tant de valeur pour moi.
Mes bonheurs prennent la forme d'un Tiramisu maison, de la façon dont tu plisses le front quand tu réfléchis parfois, de la couleur de tes yeux le matin...chaque petite chose que j'apprends au hasard de notre vie, de nos conversations est une nouvelle touche de couleur sur la toile...
Je pourrais encore écrire, encore allonger la liste de toutes ces choses qui font que c'est devant toi que j'ai définitivement rendu les armes, mais je laisse le soin au peintre de continuer son oeuvre...
Je resterai là, assise en retrait, guettant ses gestes et admirant sa toile...
Je sais que je l'aime, ce paysage que je devine, on y voit déjà la chaleur de ton regard. on y ressent le parfum de ta peau et on n'a qu'une envie: y plonger pour ne plus jamais le quitter...
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