Allez, j'ai un peu gâché le suspense dans le titre, mais j'aime les histoires qui finissent bien, même si la nôtre s'est jouée à un cheveu...enfin, pour être précise, à un mot.
Une fois le rapport rendu, tout début janvier 2012, nous avons dû attendre de longs mois avant qu'une nouvelle audience nous soit accordée.
Il faudra un jour que je revienne sur les détails des interventions de la "mère" des filles, c'est à la limite du comique, sincèrement, même aujourd'hui, j'ai peine à croire qu'on puisse tenir des propos aussi incohérents...
Un petit amuse-gueule toutefois : lors de l'audience, la Juge a demandé à mon mari, puis à la "mère" dans quelle mesure ils pensaient que les filles seraient mieux à leur domicile si la garde leur était accordée.
Mr.D. eut à répondre le premier et déclara qu'il ne se considérait pas comme le Papa par excellence, mais que les filles pouvaient compter sur une vie paisible et stable, avec des règles clairement établies, qu'elles ne manquaient ni de ce qui était matériel, ni d'affection à la maison, bref, ce qu'un parent "normal" peut offrir, doit offrir à ses enfants.
Puis la "mère" prit la parole (pas moyen de me débarrasser des guillemets, encore moins avec ce qui suit) : "Quand je suis partie, j'ai pris mes affaires, mais j'ai oublié une taie d'oreiller, eh bien mon ex ne veut pas me la rendre!" Hum rappelez-moi, nous sommes au Tribunal pour régler le problème de la garde des filles, ou pour savoir ce qu'est devenue la taie en question?
Pour l'anecdote, mon mari n'a rien gardé des "souvenirs" de sa vie passée : difficile de se coucher dans des draps où la femme qui partageait votre vie faisait des galipettes avec ses amants...alors la taie....pensez bien...
Ah oui, j'oubliais... suite à des problèmes informatiques, nous avons dû attendre l'édition du Jugement jusqu'au 26 avril 2012, soit près d'un an et demi après le dépôt de notre requête...nous connaissions déjà la décision du Juge, mais faute de document officiel, les filles sont restées bloquées chez leur "mère" jusqu'en avril!
Bien sûr, nous avons été menacés de représailles, à force, on s'habitue, et nous subissons depuis les sautes d'humeur de "Madame", mais globalement, on s'en fiche, les filles sont heureuses et nous aussi!
Moi aussi j'aime les histoires qui finissent bien. Elle se drogue la "mere"?
RépondreSupprimerAllez, maintenant que des bonnes choses dans tes histoires, des petites anecdotes humoristiques des pepettes? (je sais qu'elle en disent des marrantes).
Et Pierre Bellemare qu'est-ce qu'il en pense ?
RépondreSupprimerIl aurait certainement mit des guillemets à "Mère" en insistant et en accusant :
- Et la "Mère" prit la parole, ...
Heureux de te lire heureuse, Bien le Salut à Mr D. et aux Chats.
Le croisement entre 2 cœurs ben ça donne une symphonie.
A bientôt, peut-être, si le Temps nous fous la paix et ralentis un peu.
Ahurissant, les délinquants sont mieux traités par la justic que ne l'ont été ses pauvres petiotes !
RépondreSupprimerNous avons eu énormément de chance de tomber sur un enquêteur qui a visiblement choisi son travail par vocation et non pour la sécurité de l'emploi, le salaire ou je ne sais quoi d'autre.
RépondreSupprimerNous ne demandions rien d'autre que la constatation officielle de ce que les filles vivaient au quotidien, mais visiblement, comme tu le dis, pour la "justice", c'est encore trop!
Dieu merci, pour nous, c'est réglé, mais cela s'est joué à quelques mots. Combien de mômes sont en détresse, voire en danger à l'heure actuelle dans le pays de la fameuse déclaration des Droits de l'Homme?
De pauvres abrutis sortent dans la rue pour empêcher les gens qui s'aiment de se marier, mais là, plus personne.
J'ai vécu dix-neuf ans dans un pays où un proverbe dit que les enfants, c'est comme les poissons, ils n'ont pas de voix...je m'aperçois avec amertume que c'est très vrai en France.