mardi 9 avril 2013
Mal de mère.
J'ai caressé un rêve, du bout des doigts
Un bonheur aussi grand qu'éphémère
Je n'ai jamais tant voulu te connaître, toi
Le petit être qui allait faire de moi une mère
J'ai savouré chaque instant, chaque jour,
Je faisais de jolis rêves avec Papa,
Tu étais attendu, voulu, pétri d'amour,
Et un jour j'appris que tu ne serais jamais là...
Il m'en aura fallu du temps, pour te dire au revoir,
Ma peine, elle, est restée, elle m'accompagne à chaque instant,
Nous t'avions tant attendu, la vie sans toi semblait si dérisoire...
Et puis un jour, à nouveau ce fut l'espoir,
Une joie mêlée à une pointe de tristesse, et un rêve qui renaît
Sans jamais te remplacer, nous avons recommencé à aimer
Nous avons fait une place dans notre cœur blessé,
Et nous avons ouvert nos bras à un nouveau bébé
Triste sort que le mien de ne pouvoir vous connaître
Moi qui aurait tout donné pour vous voir naître
Je dois me contenter de mes rêves brisés
Et mon coeur n'a de cesse que de me remémorer
Ces instants si précieux où je vous attendais
Cette attente ne m'a laissé qu'une blessure amère
A trop vous avoir aimés, à trop vous avoir rêvés
Il ne me reste à présent rien d'autre qu'un mal de mère...
Libellés :
attente,
bébé,
deuil,
douleur,
fausse couche,
mal de mère,
naissance,
perte,
souffrance
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Tellement émouvant. Tu y es arrivé... ce texte est magnifique et fais ressentir tes émotions que je partage amèrement. Courage ma belle, tu vas y arriver...
RépondreSupprimerUn mal de mère qui met les larmes aux yeux...
RépondreSupprimerSublime poème en partage. Merci !
Merci Quichottine, j'espère que tu te plairas dans mon nouveau "foyer".
SupprimerLe ton des textes est un peu différent parce que ma vie l'est aussi, mais rassure-toi, je suis toujours aussi décalée ;-)
Quoi qu'il en soit, bienvenue!