Je me souviens des récits de mon Pépé, résistant, échappé de camp de travail forcé allemand, qui m'expliquait que pendant l'occupation, les gens bien se serraient les coudes...
Elle débloque, me direz-vous en lisant ces mots, il est où, le rapport avec notre époque?
Eh bien il n'est pas si bête que ça mon raisonnement, certes, pas de guerre à l'horizon, pas de tranchées, pas de camps de travail forcé... "forcé", non, mais une espèce de résistance qui s'organise, en petits groupes soudés, de jour en jour.
Non non, ce n'est pas au fin fond de l'Afghanistan qu'il faut chercher, mais ici, dans l'hexagone, autour de vous...
Je fais partie du mouvement, je tiens le coup, avec des collègues d'exception, des gens bien, que vous croisez peut-être au coin de votre rue sans soupçonner à quel point ils sont humains, attentionnés, je les connais, moi qu'il faut apprivoiser, je me suis laissée faire, et j'ai bien de la chance de les connaître.
Ayez un coup dur, et vous comprendrez à quel point c'est important d'être bien entouré.
Les Temps Modernes, Chaplin les avaient déjà décrits, mieux que je ne pourrais le faire, l'époque a changé, ce ne sont plus des machines mais des compteurs qui vous font presser la cadence, au rythme des appels et des dossiers à traiter.
Alors comment tenir dans ces conditions? Où trouver la force de se lever le matin pour aller travailler?
Dans un mot ancien mais qui redevient à la mode, hélas - oui, je dis hélas, parce que ce mot là n'existe que lorsque les temps sont durs - la Solidarité...
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