Pourtant, pas une fois je n'ai reculé. Et j'ai eu raison.
L'inconscience de l'enfance, sans doute? Peut-être, mais pas seulement, surtout la certitude qu'au-delà de la peur qui allait me serrer les tripes, je manquerais quelque chose de formidable si je rebroussais chemin.
L'Amour est une énorme fête foraine.
Avec ses trains fantômes où tout n'est qu'illusion, ses couleurs acidulées et ses pommes d'amour trop sucrées qui vous collent des caries...
Mais l'amour, c'est aussi un grand huit, avec ses hauts, ses bas, l'ivresse de la découverte de soi lorsqu'on se laisse aller, lorsqu'on lâche prise, qu'on laisse l'autre tourner les pages de notre histoire, mettre à nu notre cœur pour mieux le vêtir de tendresse...
Laissez-vous aimer.
Difficile, certes, mais quel bonheur!
Bien sûr, parfois, on se fait une idée du manège qui n'est pas la bonne, on peut s'embarquer pour un tour qui vous laissera avec un mal au cœur difficile à faire passer, mais surtout, surtout, ne pas tourner les talons, tenir bon malgré tout, serrer les dents s'il le faut, mais oser...mot magique sans lequel rien n'est possible, la clé de tous les rêves.
Et puis un rêve qui se brise, c'est une leçon retenue, une richesse acquise pour toujours, alors osez, prenez place dans la grande roue, le grand frisson n'est jamais très loin...
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