dimanche 2 juin 2013

Bonne à rien...

Ça ne vous arrive jamais, à vous, d'avoir ce sentiment que vous n'êtes bon(ne) à rien?

Cet espèce de vertige qui vous prend, qui vous serre les tripes et qui vous fait prendre conscience d'un seul coup que malgré toute votre bonne volonté, il y a des choses qui vous échappent.

J'écris chaque jour, pour vous, pour nous, mais parfois, je me retrouve sans voix, sans mots pour soulager, réconforter.

Comment trouver des mots pour une amie qui traverse une sale maladie, un ami qui a de la peine, des proches qui doivent faire des choix, parfois difficiles et qui changeront le cours de leur vie?

Et pour les au-revoir qu'on voit pointer à l'horizon, encore très loin, mais qu'on sait inéluctables...comment on fait?

Je n'ai pas de mode d'emploi, pas de notice d'utilisation, on se retrouve un jour sur terre avec toutes ces choses à gérer, une barque avec laquelle il faut naviguer, mais parfois, l'énergie pour ramer nous manque...

Se laisser porter par le courant? C'est une solution, mais dans ce cas on est sûr de finir dans le sillon qu'un bateau qui passe près de vous et le risque de couler se fait sentir.

Non, je préfère ramer, mais j'avoue qu'entre ma volonté de réparer le monde et les peines que je vois autour de moi, mon cœur est bien lourd en ce moment.

C'est dans ces moments là je crois, que ma vraie nature reprend le dessus, l'être humain est une merveilleuse machine qui m'étonne chaque jour...

Alors faute de soigner, de guérir, d'aider comme je le voudrais pour soulager tout simplement, je remets mon nez rouge et je repars pour un tour de piste, parce tant qu'à pleurer,  autant que ce soit de rire!

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