vendredi 14 juin 2013

Ça va être ta fête!

Je te regarde du coin de l’œil, sur le canapé, près de moi, en train de plonger doucement dans ton sommeil, et je me demande combien de nuits je t'ai volé, petite, lorsque tu veillais sur moi...

On dit toujours qu'on ne choisit pas sa famille, mais qu'on choisit ses amis, pourtant, je sais que si j'avais la possibilité de tout recommencer, c'est toi que je choisirais.

Tu es à la fois mon amie, ma confidente, ma conseillère, mon premier public aussi, et même si souvent je "t'accuse" de manquer d'objectivité à mon égard, je sais que tu n'as pas peur de me dire ce que tu penses, même si tu sais que cela ne va pas me plaire.

Tu m'as beaucoup appris, tu m'apprends encore, et j'espère un jour transmettre tes trésors à mes enfants.

La vie n'a pas toujours été semée de roses pour toi, elle a été injuste et cruelle, et pourtant, tu n'es pas amère et continues à regarder l'avenir avec assez de douceur pour être mon modèle, mon inspiration au quotidien.

T'offrir un bouquet de fleur une fois par an à la fête des mères est trop commun pour toi, si extraordinaire, alors je préfère, après m'être tue trop longtemps, te dire à quel point tu comptes pour moi.

Quand j'aurai fini ce petit texte, je te dirai doucement "tu as vu?" en parlant de ton programme télé favori, et tu me répondras que non, "parce que tu as un peu mal aux yeux et que tu les as fermé un moment".... ça fait sans doute partie de ton "folklore", de ne "jamais t'endormir devant la télé".

Ça me fait rire, pas un rire méchant, mais un rire plein de tendresse quand je me dis que si tu ne veux pas avouer cette "petite faiblesse", c'est sans doute par souci de rester pour moi un modèle.

Tes faiblesses, je les connais, je les retrouve parfois dans mes gestes, et si parfois elles me titillent, sache qu'elles ne changent rien à ce que je ressens pour toi.

"Quand je serai grande" (oui, parce que pour une maman, on n'est jamais tout à fait autre chose que le bébé qu'elles ont vu naître), j'espère bien être une super-maman comme toi....

En ce jour banal pour d'autres et hors du commun pour moi, je te souhaite une bonne "non-fête des mères".

Tu es ma Maman sans relâche, sans vacances, sans jour férié, alors pourquoi devrais-je me contenter d'un petit jour tout simple pour te dire merci?

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