samedi 27 avril 2013

A celui qui un jour décide de se battre...













Est-il plus courageux, celui qui combat le dragon?
Est-il plus courageux que celui qui combat ses démons?

Combien de héros croise-t-on au cours d'une vie?
Combien sont-ils à se battre pour trouver la sortie?

Il n'y a pire combat que celui que l'on mène contre soi
Quel ennemi peut se vanter de tout connaître de toi?
Il n'y a pire combat que celui que l'on mène à vie
Quel ennemi aurait la force de te poursuivre ainsi?

Mon héros est ordinaire...rien n'est plus beau qu'un ordinaire héros.
Celui qui a gagné mon respect et mon estime n'est pas celui qui fait la une des journaux
Le mien a entamé le plus dur des combats, parce qu'il n'a pas de fin
Et pourtant, il se dresse, et devant toutes les difficultés à venir, il serre les poings.

Mon héros n'aura jamais de médaille, jamais il ne sera reconnu
Et pourtant dans mon cœur il est à jamais l’élu
Se battre pour la gloire est tellement facile
A se battre en silence, parfois la volonté vacille

Des héros comme le mien, vous en croiserez sans doute
Au détour d'un chemin, dans un coin de votre vie
Toujours donnez leur votre estime et votre écoute
Parce qu'ils portent en eux cette infinie modestie,

Qui fait la différence entre celui qui un jour fait le choix
De se battre coûte que coûte pour retrouver sa voie
Et ceux qui toujours trouveront mille raisons de critiquer
Mais jamais n'ouvriront leurs esprits et leurs cœurs étriqués

Pour voir que derrière cet homme si humble et si discret
Se cache un héros qui n'a de cesse de se battre en secret

Il n'y a plus grand héros à mes yeux que le mien
Que dans ses moments de doute toujours il s'en souvienne
Que toujours il sache que mon cœur bat pour le sien
Et que ses souffrances sont désormais miennes.

2 commentaires:

  1. Quel plus beau héros que celui qui sait se taire sur ses combats menés et je l'espère gagnés...

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  2. Ce texte, il est écrit pour tous ceux qui un jour décident de donner un nouveau sens à leur vie en se retroussant les manches... Sans en baver, on arrive rarement à la ligne d'arriver, mais ce n'est que le premier pas qui fait mal, le reste, c'est nettement plus simple.

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