samedi 6 avril 2013

A vous qui me lisez...

C'est drôle, j'ai remarqué depuis peu que si peu de personnes rebondissaient sur mes articles en public, nombre étaient ceux qui venaient me trouver en privé pour me poser des questions, ou même, ce qui m’étonne vu que je ne pense pas être un puits de science, me demander conseil.

J'ai pensé que ce serait juste de dire un petit mot ici, juste pour vous remercier de la confiance que vous m'accordez. Je ne sais pas si je mérite autant de crédit, mais je m'efforce de répondre a chacun, chacune, en étant la plus sincère possible, même si de ce fait, mes réponses ne sont pas toujours celles espérées.

Je reçois aussi bon nombre de confidences...certaines qui me donnent espoir et me disent que je suis sur le bon chemin, qu'il y a des gens, perdus dans la foule qui avancent en apprenant, en se servant de leur cœur et qui - quand ils trébuchent - savent toujours en tirer des leçons et au final se relèvent plus forts qu'avant...
 

Et puis je vois aussi des gens qui souffrent, deux côtés qui s'appellent sans jamais se rejoindre, les deux rives qui se côtoient, se connaissent, mais jamais ne se touchent, jamais ne bâtissent le pont de peur de le voir s'effondrer et leurs espoirs avec...

A ceux là, je dirais qu'il y a toujours des risques, dans la vie, que des ponts, il faut en bâtir des tas avant que l'on ne trouve celui qui ne lâchera pas, mais que ça vaut la peine de tenter l'aventure.
 

J'ai vu des histoires en parallèle, des rendez vous manqués, parce que trop tôt, parce que trop tard, des regrets de ne pas avoir fait ce qu'il fallait, de ne pas avoir trouvé les mots, d'avoir baissé les bras trop vite, des déchirures parce qu'on a mis fin a quelque chose qui avait bien plus de valeur que ce qu'on imaginait...

Et si vous êtes venus vers moi pour me parler de vos histoires, sachez qu'en chacune d'elle, je me suis reconnue...un peu...vos larmes, à un moment ou à un autre, elles ont été les miennes, vos remords, je les ai portés aussi, vos blessures, même si elles portent un autre prénom, je les ai senties me déchirer....

Mais au final, je sais aussi qu’après tout ça, il y a demain, même si on n'y croit plus, même si on n'en veut plus, même si on se débat tant bien que mal et qu'on veut s'enfermer loin de tout, demain arrive de toute façon...et même si il fait mal, au début, ce demain là, il faut lui laisser une chance, parce que souvent, le demain qui nous attend est bien plus doux et rassurant que tous les hiers que l'on regrettait tant...

Et si la
vraie sagesse, , se cachait dans la folie de celui, de celle qui écoute son cœur alors que tous autour de lui essaient de lui faire prendre un autre chemin ?

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