mercredi 29 mai 2013

Virtual insanity (folie virtuelle, merci Jamiroquai)

Etonnante cette époque où nous vivons...

Nous restons tous connectés en permanence, les réseaux sociaux fleurissent, mais il nous est difficile de dire bonjour au voisin.

Bon, l'exemple n'est pas toujours le plus heureux, il y a encore quelques mois, nous vivions à côtés de "personnages" qui rendaient le séjour au jardin impossible, difficile de dire qu'ils furent des gens très sociables, je me souviens d'un déjeuner en terrasse mémorable où la mère de famille, parlant de son petit de trois ou quatre ans, de sa douce voix à faire pâlir les crieuses de poisson marseillaises, se mit soudain à hurler à son mari du fond du jardin : "TU SAIS CE QU'IL A FAIT TON FILS DE P...?"

Euh, comment dire...ce n'est pas toi, sa mère, M'dame? .

Il ne s'agit pas tant de quantité que de qualité, mais le monde virtuel devient peu à peu la seule fenêtre sur le monde où bon nombre de personnes de tous âges cherchent un je ne sais quoi qu'elles n'osent pas chercher ailleurs.

Et l'humain dans tout cela? Je n'ai rien contre le monde virtuel, à condition qu'il ne remplace pas la réalité.

Ce nombre de personnes qui plongent dans un désarroi sans nom lorsque leur connexion à internet est interrompue, lorsque leur téléphone ou leur ordinateur est en panne...

J'ai appris il y a peu que des personnes offraient (enfin "offrir", c'est un bien grand mot, "louaient" conviendrait mieux) leurs services en tant qu'ami(e)s ou petit(e)s ami(e)s sur les réseaux sociaux!

Pour quelques euros par semaine, vous pouvez vous offrir la fiancée de vos rêves qui sera plus ou moins active sur votre profil selon le tarif choisi... Amis mythos, je vous salue, on n'arrête pas le progrès la connerie!

Ah, Folie Virtuelle, quand tu nous tiens....

Je ne crache pas sur les réseaux sociaux, loin de là, je m'en sers d'ailleurs tous les jours autant à titre privé que pour le Blog, mais je porte sur eux un regard très froid, parce que je sais que là où je vois un moyen sympathique de communiquer avec mes amis ou ma famille qui sont parfois au bout du monde, d'autres voient un terrain de jeu où les jouets sont les sentiments d'autrui.

Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on accorde plus facilement sa confiance à une personne qu'on a rencontré cinq minutes auparavant, mais qu'on se méfie systématiquement d'une personne qui va vous aborder dans le "monde réel" alors que vous la croisez tous les jours au coin de la rue...



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